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Aztèques

​​​texte Michel Azama

mise en scène Quentin Defalt

​" Tu nous as regardé à travers ton rêve, et tu as fait de nous des créatures inhumaines. Parce que les rêves ne savent faire que des monstres."

Moctezuma

 

Argument
1519. Cortés, accompagné de sept centaines d’hommes, débarque sur les côtes mexicaines. Ayant appris l’existence de l’empire aztèque, il commence une lente progression vers Tenochtitlan où il est directement reçu par l’empereur Moctezuma. Ce dernier, au regard de nombreux signes, légitime de plus en plus l’invasion espagnole : elle correspond au retour du dieu Quetzalcoatl. Cortés s’impose alors aux yeux du peuple aztèque telle une divinité.
Tandis que les Espagnols massacrent par milliers les Aztèques, Cortés et Moctezuma s’entraînent dans un rapport de séduction qui mènera le premier vers la désespérance et le second vers la mort, le tout sous le regard amusé et distrait d’un pape « maladif et variqueux », assistant à la conquête espagnole comme l’on pourrait suivre une mauvaise émission sur le petit écran...

 

 

Le regard de l'autre
Comment se comporter avec autrui ? Telle est la question qui se dissimule derrière chaque page d’Aztèques. Ce texte ne cherche pas à apporter de réponse. Il souligne l’incohérence des hommes : venir pour découvrir une terre et prêcher l’amour de Dieu et ne rien faire d’autre que de découvrir une terre et massacrer au nom de Dieu.
Aussi, comment rendre intelligible à tous cet égarement culturel, religieux et social qui malmène les fondements et les seules espérances de l’homme : l’amitié et l’amour. C’est par le théâtre que cette quête d’un honneur parfois difficile trouve son territoire.
Monter Aztèques, parce que les conquêtes n’appartiennent pas seulement au passé.

ce spectacle n'est plus disponible en tournée

durée 1h45

avec Xavier Catteau (Le pape), Yohann Chanrion (Cortés), Pierre Vincent Chapus (Bernardino), Leïla Guérémy (La Malinche), Guillaume Hélin (Moctezuma), Julie Kpéré (en alternance, La grande Prêtresse), Olga Kokorina (en alternance, La grande prêtresse), Mehdi Mangal (en alternance, Rojas, Un rêveur), Arevik Martirossian (en alternance, La laveuse de morts), Damien Orso (Olid), Céline Orsoni (en alternance, La laveuse de morts), Benjamin Peñamaria (Alvarado, Un rêveur) et Dounia Sichov (en alternance, La grande prêtresse) et le musicien Guillaume Becker

assistant à la mise en scène Damien Orso scénographie Natacha Le Guen de Kerneizon lumières Manuel Desfeux costumes Araminte Mehmet assitée de Juliette Coulon​​ attachée de difusion Céline Orsoni attaché de presse Jean-Philippe Rigaud
 

production Teknaï avec le soutien de la Mairie de Paris, de l'Adami, de la Spedidam, du Théâtre de l'Atelier, de l'Arcal, de l'Institut du Mexique, du Théâtre du Rond-Point et de l'Atelier Nicolas Diaz

spectacle crée en collaboration et en co-réalisation avec le Théâtre 13

spectacle représenté du 10 janvier au 19 février 2006 au Théâtre 13

Lancer / couper Guillaume Becker - Tenochtitlan

© photographies : Jérémy Defalt / Quentin Defalt

la presse a dit...

 

" N'ayant plus guère l'occasion d'assiter à de pareilles sagas scéniques, le spectateur reste cloué à son fauteuil jusqu'au bout. (...) Difficile de mettre le doigt sur les raisons exactes de cet ensorcellement. Est-ce la force des personnages ? La musique à fleur de texte ? La beauté des costumes et des maquillages ? Sans doute un peu de tout cela et sûrement ce quelque chose de trouble qui échappe à l'analyse : la Grâce. "

A nous Paris - Myriem Hajoui



" Une réussite. La mise en scène de Quentin Defalt est très efficace. C'est beau et bien joué. "

Figaroscope - Jean-Luc Jeener



" Une mise en scène imaginative et subtile. Toute la compagnie Teknaï mérite d'être saluée. Les comédiens nous font bien parvenir ce texte réaliste, cru, violent, parfois drôle, souvent difficile. Ils nous cueillent à tout instant. Une réussite. "

Pariscope - Lise de Rocquigny

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