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Britannicus

​​​texte Jean Racine

mise en scène Quentin Defalt

​" Il suffit, j'ai parlé. Tout a changé de face."

Agrippine

Argument
L’empereur Claude, en épousant en secondes noces sa nièce Agrippine, ne savait pas qu’il signait là son propre arrêt de mort.
Agrippine, assoiffée de pouvoir, l’empoisonne après avoir obtenu de lui l’adoption de son fils Néron, issu d’un premier lit, et la répudiation de Britannicus, fils et héritier légitime de Claude.
Le jeune Néron nommé empereur, Agrippine peut enfin tenir les rennes de l’Empire. Mais le jeune homme, ambitieux lui aussi, lassé de la tutelle maternelle et encouragé par son gouverneur Burrhus, entend s’affranchir : depuis quelques temps il refuse de donner audience à sa mère. Plus encore, il vient de faire enlever Junie, jeune princesse qu'Agrippine destinait à Britannicus, affirmant alors sa supériorité face à sa mère…

 

Errance politique
Britannicus est, selon Racine, une grande pièce politique. Ici, point de dieux ou demi-dieux, mais des hommes et des femmes assoiffés de pouvoir et de vengeance ; la vertu, censée être incarnée par Britannicus, Junie ou encore Burrhus, n'est dans ce texte uniquement présente afin d'être offerte en pâture à l'horreur d'un destin inévitable et sans espoir. La mise en scène se doit donc de mettre en exergue ces intrigues incessantes. La forme itinérante m'est apparue comme une possibilité n'entravant pas la construction de la pièce. Le spectateur ne se déplace pas par principe mais par obligation : le lieu de spectacle se transforme en un palais inquiétant, sombre, dangereux, où les bruits de portes et de pas sont omniprésents ; une obligation, car les protagonistes ne cessent de se retrancher dans leurs quartiers afin d'intriguer. Le spectateur passe à la fin de chaque acte dans un autre lieu où le complot, la discussion est déjà lancée lorsqu'il y pénètre. J'ai voulu par cela que le public soit directement lié avec l'action ; il garde ainsi en mémoire les différents endroits, et le ressort tragique est dès lors plus éclatant. Le spectateur se déplace par obligation enfin, car il est encadré par des gardes faisant le lien entre chaque salle, maintenant une atmosphère oppressante.
Extraire de l'écriture des situations fortes et évidentes, les rendre intelligibles et cohérentes par la mise en scène, telle fut ma volonté.

Lancer / couper Guillaume Becker - La main de Dieu

© photographies : Jérémy Defalt / Christine Marie

la presse a dit...

 

" On est dérangé, ému, bouleversé par la violence et les contradictions des passions. On passe une merveilleuse soirée. "

Le Figaro - Jean-Luc Jeener



" Une des grandes vertus de la mise en scène de Quentin Defalt consiste à plonger les spectateurs au cœur de ces intrigues, d'abord en rendant la trame de la tragédie remarquablement claire, ensuite en choisissant une mise en scène itinérante. "

Theatronline - Sarah Gurcel

ce spectacle n'est plus disponible en tournée

durée 2h00

avec Yohann Chanrion (Néron), Pierre Vincent Chapus (en alternance, Britannicus), Juliette Coulon (Agrippine), Quentin Defalt (Narcisse), Nicolas Dubéarn (Un garde), Vladislav Galard (en alternance, Britannicus), Leïla Guérémy (Albine), Robert Hatisi (Un garde), Guillaume Hélin (Un garde), Cyrille Labbé (Burrhus), Damien Orso (Un garde), Benjamin Peñamaria (Un garde) et Dounia Sichov (Junie)

assistante à la mise en scène Olga Kokorina décor Salles de l'hôtel de Soubise lumières Rémi Préchac costumes Juliette Coulon assitée de Adèle Sauvat casques et armures Didier Hardelet attachée de presse Lisa Barbery
 

production Teknaï avec le soutien du Ministère de la culture et de la communication (direction des Archives de France), de la Mairie de Paris, des éditions Archimbaud éditeur

spectacle représenté du 6 mai au 20 juin 2003 au Centre Historique des Archives Nationales

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